Le carême

comme une marche dans la nuit ou en plein midi.
Un pèlerinage sans argent et sans bagages,
Un désert ou un chemin que chacun parcourt… 
selon ses forces… jusqu’au but désiré. 

Mais, est-ce seulement le carême qui me fait marcher ?
La vie, toute vie, la mienne, n’est-elle pas un pèlerinage,
ce pèlerinage que chacun des hommes doit parcourir jusqu’au but désiré ?

Mais, y a-t-il un but désiré ? Et quel est-il donc ?
.......................................................................... ?
Tant d’êtres humains errent dans le vide 
ou suivent des chimères !
Et moi, sur mon chemin de vie, puis-je, en toute vérité
                reconnaître et nommer « mon but désiré » ?

 

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ! » Jn 14, 5.
Je suis la Miséricorde qui, tel un père ou une mère
se laisse émouvoir par les égarements périlleux ou la misère…
et la souffrance de son enfant.

 

Jésus, Toi qui, sur le chemin vers le Golgotha es tombé sous le poids de la croix,
sous le poids de mes péchés, sous le poids du péché du monde, 
Tu voulais cette croix, instrument de ton supplice, 

pour nous sauver du Mal et de la Mort !

 

Tu ne te lasses jamais de me tendre la main pour me relever et me conduire et me porter… 

jusqu’au bout, jusqu’au but désiré, jusqu’à TOI pour toujours.
Je crois en TOI, mais augmente ma foi !